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lundi 6 novembre 2017

"Le jour où Anita envoya tout balader" de Katarina Bivald

Synopsis :
Anita a 38 ans et élève seule sa fille Emma qui a 18 ans et décide un beau jour de partir faire ses études loin de sa mère. Anita ressent un grand vide, elle a beaucoup de temps libre, les week-ends sont tristes. Elle se souvient de ses 18 ans et des trois vœux qu'elle avait faits : avoir une moto, avoir une maison et être indépendante. Elle est indépendante, certes, mais pour ce qui est des deux autres vœux… Elle décide de passer son permis moto, encouragée par ses deux bonnes copines… et par le physique irrésistible de Lukas, le moniteur de l'auto-école. Peu à peu, Anita va en apprendre beaucoup plus sur elle, sa fille et sa mère, tout en partageant fous-rires et soirées un peu arrosées avec ses copines.

Mon avis :
Ayant adoré La bibliothèque des cœurs cabossés, j'étais curieuse de découvrir son nouveau roman. Je suis totalement fan de la couverture que nous ont concocté les Editions Denoël, mais beaucoup moins de son prix. Comme je n'ai pas pu me l'offrir niveau budget, j'attendais patiemment de le trouver en troc ou d'occasion à petit prix. Après un an et demi de recherche, je l'ai enfin trouvé, et comme je n'en pouvais plus d'attendre, il n'est pas resté bien longtemps dans ma PAL. J'ai beaucoup aimé cette lecture, même si elle est loin d'égaler celle de son prédécesseur !

Alors que sa fille fait son entrée à l'université, Anita se retrouve avec beaucoup plus de temps libre que nécessaire. Mais que faire pour l'occuper quand on en a pas eu pendant près de 20 ans ? Anita se souvient alors de ses rêves de jeune fille et décide qu'il n'est jamais trop tard pour réaliser ses rêves. Qui a dit qu'à l'approche des 40 ans notre vie doit être banale et ennuyeuse ? Certainement pas Anita...

Dès les premières pages, j'ai été embarqué par l'histoire, on est tout de suite dans l'ambiance. La plume de l'auteure est toujours aussi agréable à lire. C'est bien écrit, fluide et prenant. On ne s'ennuie pas un seul instant et les pages se tournent toutes seules, tellement on a envie de connaitre le fin mot de l'histoire.

L'histoire m'a beaucoup plu, j'ai adoré son thème. Dans notre société, on est conditionné : à tel âge, on ne peut plus faire tel ou telle chose. Mais pourquoi est ce qu'on ne devrait plus faire quelque chose que l'on aime juste parce qu'on a atteint le seuil fatidique de la quarantaine ? J'ai adoré ce roman dans le sens où il montre que rien n'est impossible si on s'en donne les moyens. Je trouve ce message super fort et important, ce roman fait du bien au moral !

J'ai beaucoup aimé les personnages, même si je dois avouer qu'Anita m'a pas mal agacé. Elle ne sait pas ce qu'elle veut, un coup c'est blanc, la seconde d'après c'est noir, et on ne sait même pas pourquoi, c'est assez fatiguant... Par contre, j'ai adoré Lukas. Ce mec a tout pour lui, il a l'embarras du choix et pourtant, il ne choisit pas la facilité. C'est le genre de personnage que j'adore, je suis complètement sous son charme. Si Lukas existe en vrai, j'en veux bien un exemplaire ! ^^

La fin est toute mignonne, bien qu'assez prévisible. Cette conclusion est juste parfaite, j'ai adoré. Je ne pouvais pas en espérer une différente.

J'ai passé un très bon moment avec cette histoire. C'est un très bon roman qui fait du bien au moral. Certes, il est un peu en dessous du précédent roman de l'auteure, mais il faut dire que celui-ci était tellement bon qu'il va être difficile pour Katarina Bivald de faire mieux ! ^^

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