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mardi 16 avril 2019

"Trois contes très racontables" de Margaret Atwood

Synopsis :
Quand Margaret Atwood, l'auteure géniale de La Servante écarlate, se lance dans l'écriture de contes pour enfants, il y a peu de risques qu'on y croise les éternelles marâtres ou les princes charmants...

Ramsay en a marre du riz raboteux, des raviolis ridés et du rhinocéros à peine rosé ! Avec Ralph, le rat au nez rouge, ils décident de fuir leur résidence rectangulaire dans l'espoir d'un repas rafraîchissant (Ramsay le rustre et les Radis rugissants). Bob est abandonné par sa brunette de mère, tandis que Dorinda subit les brimades de distants parents. Quand un buffl e désorienté saute la barrière du jardin botanique, leur duo déjoue un drame (Bob le bileux et Dorinda la déprimée). Vanda a vu ses parents s'évaporer dans un vortex. Capturée par la veuve Vallop, elle ne s'avoue pas vaincue. Avec Vesley la viscache, mais aussi les orphelins Vilkinson, Vu et Vanapitai, elle va se venger de la vile veuve et échapper à ses lavages sans fin... (Vanda la vagabonde et la vertigineuse Laverie de la Veuve Vallop).

Mon avis :
J'ai découvert la plume de Margaret Atwood avec son roman Captive et j'avais beaucoup aimé. Lorsque l'on m'a proposé de découvrir ce recueil de contes pour enfants, je n'ai pas hésité un seul instant. Je me suis jetée dessus aussitôt arrivé dans ma boite aux lettres, mais cette lecture me laisse plus que perplexe...

Je n'ai pas retrouvé la plume de Margaret Atwood dans ces trois contes. Ces histoires n'ont ni queue ni tête et je n'y ai pas compris grand chose, je crois que je suis complètement passée à côté de cette lecture...

Même si je n'ai pas adhéré, je dois quand même tirer mon chapeau à l'auteure pour la prouesse d'écriture qu'elle a réalisé. Dans chaque conte, elle s'est imposée une lettre dominante. Ses mots commençaient pour la plupart par celle-ci et elle s'y est tenue, quitte à inventer de nouveaux mots. Cela donne quelque chose de bizarre, que perso je n'ai pas compris ni aimé, mais je salue la performance.

Autant je n'ai pas aimé les contes, autant j'ai adoré les illustrations de Dušan Petričić. Elles sont canons et apportent de la cohérence dans des contes qui n'en ont pas...

Bref, une lecture décevante mais malgré cela, je n'en tiens pas rigueur à l'auteure, j'ai hâte de pouvoir me replonger dans ses mots. Cela tombe bien, j'ai Graine de sorcière qui m'attend sagement dans ma PAL, en espérant que ce recueil ne soit qu'une erreur de parcours... ^^

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