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mardi 28 mai 2019

"Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers" de Benjamin Alire Sáenz

Synopsis :
Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n'ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais... C'est donc l'un avec l'autre, et l'un pour l'autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l'univers.

Mon avis :
Ce roman, j'en entendais parler depuis des années mais il ne me tentait pas plus que ça. Je n'avais pas lu son résumé mais son titre ne m'inspirait pas. Pourtant, lorsque je suis tombée par hasard dessus dans un de mes magasins d'occasion habituels,je n'ai pas hésité bien longtemps avant de le prendre. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais... Je ne lui ai pas laissé le temps de prendre la poussière dans ma PAL. Lu rapidement, j'ai bien aimé, même si je ne comprends pas l'engouement que ce livre a suscité...

Lorsque Aristote fait la connaissance de Dante, rien ne les prédisposait à devenir amis. Aristote est un jeune homme en colère, qui parle peu alors que Dante est volubile et sûr de lui. Ils n'avaient rien en commun et pourtant, leur rencontre va se muer en amitié indéfectible, de celle qui change une vie...

Dès les premières pages, j'ai été embarquée par l'histoire. La plume de l'auteur est très agréable à lire et addictive à souhait. C'est bien écrit, fluide et prenant. On ne s'ennuie pas une seule seconde et et les pages se tournent toutes seules, tellement on a envie de connaitre le fin mot de l'histoire.

J'ai bien aimé ce roman, mais je ne l'ai pas non plus trouvé transcendant. A vrai dire, je ne comprends pas l'engouement que cette histoire a suscité... C'est une belle histoire, extrêmement bien racontée mais cela s'arrête là pour ma part. Elle n'a rien éveillé en moi et les personnages ne m'ont pas touché plus que ça. Je suis restée en retrait de leur histoire, comme étrangère. De plus, j'avais deviné la fin dès le début, ce qui fait que cette intrigue n'a jamais réussi à me surprendre...

Comme je le disais plus haut, les personnages ne m'ont pas plus touché que ça. Aristote m'a tapé sur le système pendant une bonne partie du roman et le fait qu'il rappelle sans cesse qu'il est mexicain est fatiguant. Par contre, j'ai trouvé Dante intéressant. Malgré son jeune âge, il sait qui il est et il l'assume pleinement !

La fin tombe comme un cheveu sur la soupe, tout se précipite en l'espace de dix pages, entre la prise de conscience et la déclaration. C'est dommage, parce que c'est justement ce passage (et l'après) qui aurait du être étoffé...

Bref, vous l'aurez compris, j'ai passé un bon moment en compagnie d'Aristote et Dante mais cela s'arrête là. Malgré l'engouement général, c'est une histoire vite lue, vite oubliée pour ma part. Dommage !

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