lundi 7 avril 2025

"La Belle et la Bête" de Cécile Roumiguière et Benjamin Lacombe

Synopsis :
Un vieux marchand égaré trouve refuge dans le château d'une créature effrayante : la Bête. Par malheur, il enfreint la règle ultime en cueillant une rose pour sa fille, la Belle, et se voit puni par le maître des lieux. Pour sauver son père, la Belle décide d'affronter la Bête et découvre une altérité bouleversante.

Cécile Roumiguière offre une réécriture magnifique de ce conte classique, en situant l’action dans un château inspiré de Chambord, au cœur d’un cadre vénitien enchanteur. Les émotions des personnages sont sublimement mises en lumière par les illustrations grandioses de Benjamin Lacombe. 

Mon avis :
Étant une grande fan de « La Belle et la Bête », j'étais ravie d'apprendre que Benjamin Lacombe allait l'illustrer. Je ne pouvais pas passer à côté de mon conte préféré dessiné par mon illustrateur préféré ! Benjamin Lacombe était présent au festival de la BD d'Angoulême avec ce livre en avant-première, j'en ai donc profité pour me l'offrir et le lui faire dédicacer. Je n'ai pas pu m'y plonger aussi rapidement que je l'aurais voulu (merci la grippe) mais cela a été le cas dès que j'ai pu. Sans grande surprise, j'ai adoré ! 

On ne présente plus l'histoire de « La Belle et la Bête », cette jeune femme emprisonnée dans le château de la Bête à cause d'une rose. J'ai beaucoup aimé la réécriture de Cécile Roumiguière. Elle a réussi à rendre l'histoire plus contemporaine en abordant des thèmes tels que le consentement et la tolérance. 

C'est très bien écrit, l'histoire est racontée tout en douceur, comme si c'était Belle elle-même qui nous la contait. 

Les illustrations de Benjamin Lacombe sont absolument splendides. J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce portrait de Belle. 
Je suis moins fan de la représentation de la Bête, inspirée de celle de Cocteau dans son film de 1946, je suis trop attachée à la version Disney que j'adore. Pourtant, cette représentation est parfaite pour cette réécriture qui compare la Bête à la célèbre famille Gonsalvus, dont certains membres souffraient d'un dérèglement dû à des mutations génétiques qui produit une pilosité excessive. Quand on compare les portraits des Gonsalvus (présents à la fin de l'ouvrage) avec la Bête, la ressemblance est saisissante. 

J'ai vraiment eu l'impression de redécouvrir ce conte que j'aime tant avec cette réécriture ! Cette édition est absolument parfaite et je sais que je la relirai avec grand plaisir !

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