
Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d’une fillette noire est
retrouvé. La police s’en préoccupe de loin. Mais voilà que d’autres
petites filles noires disparaissent…
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d’enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s’interroge : « Les petites filles, ça disparaît pas comme ça… »
Deux êtres que tout oppose. A priori.
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d’enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s’interroge : « Les petites filles, ça disparaît pas comme ça… »
Deux êtres que tout oppose. A priori.
Mon avis :
Cela fait des années que j'entends parler de la plume de Manchette/Niemiec mais je n'étais pas plus intéressée que ça. Pourtant, lorsque je suis tombée sur ce titre à Emmaüs, je n'ai pas hésité bien longtemps. Ma curiosité a été la plus forte, à tel point que je me suis plongée dans cette lecture seulement quelques jours après qu'il ait rejoint ma PAL. Malheureusement, je ressors de cette lecture mitigée...
Des fillettes noires disparaissent et sont retrouvées sans vie. Le père de la première victime décide de faire appel à un détective privé blanc pour mener l'enquête puisqu'il n'a aucun confiance en la police. Bud Larkin finit par accepter mais se retrouve rapidement dans une impasse. Il va alors recevoir l'aide d'une alliée inattendue, une femme de ménage noire. Ils n'ont rien en commun mais leur duo pourrait bien révéler des surprises...
J'ai tout de suite été embarquée par l'histoire, les premières pages ont défilé toutes seules. Malheureusement, ma lecture s'est essoufflée assez rapidement, il m'a fallu plus d'un mois pour en venir à bout alors que j'aimais beaucoup l'histoire. Je ne saurais pas dire ce qui m'a posé problème, mais je suis là première déçue de cette lecture en demie teinte...
L'histoire en elle-même m'a beaucoup plu. L'idée de faire enquêter ensemble un homme blanc et une femme noire en pleine ségrégation raciale est une très bonne idée. Chacun a besoin de l'autre pour récupérer des informations dans sa communauté d'origine. La description de la société de cette époque est très réaliste et on y croit sans problème, même si on est révolté de lire ça à notre époque.
J'ai beaucoup aimé les personnages, j'ai un coup de cœur pour Adela. Cette femme est une vraie guerrière, je suis admirative de sa force et son courage. Bud est absolument détestable, il est l'archétype de l'homme blanc raciste et convaincu de sa supériorité. J'ai adoré suivre l'évolution de son personnage, on finit par se prendre d'affection pour lui.
J'ai été surprise par l'identité du coupable, je ne m'attendais pas à ça. J'avais imaginé pleinsde choses mais cette possibilité ne m'a jamais effleuré l'esprit. Pourtant, en y réfléchissant après coup, c'était le coupable idéal car insoupçonnable.
Je suis contente d'avoir découvert cette histoire même si je m'attendais sans doute à autre chose, vu que je n'arrive pas à m'expliquer qu'il m'ait fallu plus d'un mois pour en venir à bout. J'en suis un peu frustrée et je ne sais pas si je retenterai l'expérience Manchette/Niemiec...
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