Synopsis :
Nous avons tous une limite. Connaissez-vous la vôtre ?
Élodie mène une existence épanouie, entourée de son mari et de leurs deux petites filles, Maëlle et Zoé. Mère exemplaire et citoyenne modèle, elle s'est toujours conformée aux règles de la société, voyant en la justice un rempart contre toute menace. Mais cette conviction vole en éclats le jour où sa fille aînée disparaît tragiquement.
Consumée de chagrin, Élodie ne vit désormais plus que dans un but : venger son enfant.
Mais la vengeance est-elle véritablement sa seule issue ?
Élodie mène une existence épanouie, entourée de son mari et de leurs deux petites filles, Maëlle et Zoé. Mère exemplaire et citoyenne modèle, elle s'est toujours conformée aux règles de la société, voyant en la justice un rempart contre toute menace. Mais cette conviction vole en éclats le jour où sa fille aînée disparaît tragiquement.
Consumée de chagrin, Élodie ne vit désormais plus que dans un but : venger son enfant.
Mais la vengeance est-elle véritablement sa seule issue ?
Mon avis :
Claire Norton fait partie de ses auteurs dont je me procure les nouveaux livres sans même lire le résumé. Sachant qu'elle serait présente au salon « Angoulême se livre », j'ai attendu cette occasion pour me l'offrir et me le faire dédicacer. J'étais tellement curieuse d'en savoir plus que je m'y suis plongée quelques jours après. Claire Norton nous offre encore un récit poignant, j'ai beaucoup aimé !
Élodie s'est conformée toute sa vie aux règles avec une foi aveugle en la justice. Mais lorsque sa fille aînée décède dans d'étranges circonstances et que son assassin est acquitté et libérée de prison, toutes ces certitudes s'effondrent. La seule chose qui lui donne la force de se lever le matin est son désir de vengeance, et elle est prête à tout pour que justice soit rendue...
Dès les premières pages, j'ai été embarquée par l'histoire. Claire Norton nous entraîne très rapidement au cœur du drame. Sa plume est toujours aussi agréable à lire et addictive. C'est bien écrit, fluide et prenant. On ne s'ennuie pas un seul instant et les pages se tournent toutes seules, tellement on a envie de savoir comment va finir cette histoire.
Encore une fois, Claire Norton aborde un sujet difficile, à savoir le meurtre d'un enfant et le besoin de justice. Cette histoire est très dure à lire, elle prend au tripes et nous met mal à l'aise. On comprend le besoin d'Émilie de faire justice elle-même mais ses actes sont horribles. Elle en vient à perdre son humanité et se retrouve au même niveau que l'assassin de sa fille. Je me sentais mal en lisant ce livre, je n'ai pas pu le lire en une seule fois, il me fallait des moments de répit pour réussir à digérer ce que je lisais. C'est la grande force de l'auteure, ses histoires sont tellement bien écrites qu'on est happé par l'intrigue et que l'on ressent toutes les émotions des personnages comme si nous étions acteurs du récit au même titre qu'eux.
Les personnages sont toujours aussi bien travaillés, ils sonnent vrais. Émilie m'a fait beaucoup de peine, sa douleur transpire dans tout ce qu'elle fait. Comment survivre à la mort de son enfant ? C'est ce qu'elle essaie en vain de faire. Son besoin viscéral de vengeance la maintient en vie, mais après l'avoir assouvi, que restera-t-il d'elle ? Le pardon est inenvisageable mais c'est la seule chose qui pourrait la sauver et lui rendre son humanité... Frédéric m'a aussi fait de la peine. L'assassin devient victime dans cette histoire et cela le rend humain. Au final, qui est le Monstre ?
J'avais deviné assez rapidement ce qu'il s'était vraiment passé à propos de la mort de Maëlle. Du coup, je n'ai pas été surprise par ces révélations mais je suis satisfaite de la tournure qu'ont pris les événements.
Je n'en doutais absolument pas mais Claire Norton nous offre encore un très bon roman. Ce n'est pas mon préféré de l'auteure (notamment parce que la révélation finale était trop évidente pour moi et qu'un détail concernant le couteau suisse me perturbe) mais la lecture de ce roman ne peut pas nous laisser indifférent. Qu'aurions-nous fait à la place d'Émilie ? Impossible pour moi de répondre à cette question, le désespoir peut nous faire faire des choses que l'on n'aurait jamais pu imaginer...
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