mercredi 14 mars 2018

"Lise et les hirondelles" de Sophie Adriansen

Synopsis :
À treize ans, Lise a une passion pour les hirondelles. Mais lorsqu’elle les voit revenir à Paris en cet été 1942, les oiseaux ne parviennent pas à lui faire oublier les effets de l'Occupation : le rationnement, les sirènes, la fermeture de l’atelier de confection familial, l’attitude de ses amis depuis qu’elle porte une étoile jaune sur ses vêtements.
Le 16 juillet, Lise assiste à l'arrestation de toute sa famille. Elle se précipite au commissariat où on les a emmenés et parvient à sauver ses deux petits frères de la rafle du Vel' d'Hiv'. Mais elle n’a plus aucune nouvelle de leurs parents. Commence alors pour eux le long parcours des enfants cachés, parsemé d'angoisse et de dangers, de moments de doute et d’espoir.

Mon avis :
Comme pour le premier tome des Chroniques de Zi, ce roman se trouvait dans le coffret Nathan vous présente sa rentrée littéraire d'hiver 2018, et il ne me faisait pas plus envie que ça, surtout que son thème n'est pas vraiment un sujet qui me passionne. Étant donné qu'il était court, je lui ai laissé sa chance et je me suis lancée dans sa lecture. Ce roman est pas mal, mais je n'ai rien éprouvé en le lisant...

Lise a toujours été fasciné par les hirondelles, mais cette année, celle de ses 13 ans, leur retour dans le ciel parisien ne parvient pas à la mettre en joie. Difficile de se réjouir de quelque chose d'aussi banal lorsque le monde s'effondre autour de vous et que la guerre fait rage. Le 16 juillet, Lise sait que sa vie ne sera plus jamais la même lorsqu'elle assiste, impuissante, à l'arrestation de toute sa famille par des policiers chargés d'embarquer tous les juifs du quartier...

Dès les premières pages, j'ai été embarqué par l'histoire. La plume de l'auteure est agréable à lire, c'est bien écrit et fluide. Les pages se tournent facilement et on arrive à la fin plus vite qu'on ne le pensait.

L'histoire est bien menée et bien documentée. On sent qu'il y a eu un vrai travail de recherche avant l'écriture de ce roman. Le problème de ce livre, c'est qu'il ne nous fait rien ressentir. On devrait être bouleversé, révolté par cette histoire, on devrait ressentir de l'empathie pour Lise et ses frères, mais non. J'avais l'impression d'être une voyeuse et que l'auteure ne voulait pas qu'on s'approche de trop près de ses personnages. On est totalement étranger à l'histoire et du coup, on ne ressent rien, mis à part une indifférence la plus totale...

J'ai bien aimé les personnages, mais comme je le disais plus haut, il y a comme une barrière entre eux et nous, qui fait que l'on ne peut pas s'attacher à eux et ressentir autre chose que de l'indifférence.

La fin apporte une note d'espoir, même si ce n'est clairement pas ce qu'on espérait. Au final, j'ai eu l'impression de lire un exposé sur la vie des juifs pendant l'Occupation, plutôt qu'un roman sur ce thème. Le manque d'émotions face à cette lecture est vraiment dommage parce qu'elle avait beaucoup de potentiel...

Vous l'aurez compris, ce n'est pas l'amour fou avec ce roman. Il ne lui manquait pas grand chose pour en faire un bon roman, mais malheureusement, ce petit quelque chose était le plus important : les émotions...


Merci aux Editions Nathan et en particulier à Samia qui m'ont permis de découvrir ce roman !  

2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte, un enchantement. blog très intéressant et bien construit. Vous pouvez visiter mon univers. Au plaisir

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    1. Merci beaucoup pour tous ces beaux compliments qui me touchent énormément Angelilie ! Au plaisir de se recroiser sur la blogosphère ! Laety

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