mardi 6 février 2024

"Les Aiguilles d'or" de Michael McDowell

Synopsis :
An de grâce 1882. New York fête la nouvelle année entre opulence et misère. Dans les beaux quartiers, le juge James Stallworth a pour grand projet d'éradiquer le vice de l'un des coins les plus gangrenés de la ville, le tristement célèbre Triangle Noir. Avec l'aide de son fils, Edward, pasteur moralisateur aux sermons incendiaires, et de son gendre, Duncan, jeune avocat promis à un brillant avenir, le juge compte bien faire un exemple retentissant en annihilant une lignée corrompue de criminelles : les Shanks.
 
Mon avis :
Ce livre me faisait envie depuis sa sortie, j'avais hâte de me replonger dans l'univers et les mots de Michael McDowell après la claque qu'a été sa saga « Blackwater ». Le Père Noël est sympa et me la déposé au pied du sapin. J'étais tellement curieuse d'en savoir plus que je ne lui ai même pas laissé le temps de passer par la casse PAL, je me suis jetée dessus. Malgré un début un peu difficile, j'ai finalement beaucoup aimé !
 
L'année 1882 vient de débuter à New York où l'opulence et la misère vivent côte à côte. Un homme à l'ambition démesurée veut éradiquer le vice d'un des quartiers les plus touchés, le Triangle Noir. Aidé de sa famille, le juge Stallworth a décidé de faire tomber une des familles les plus corrompues du quartier pour en faire un exemple. Mais s'attaquer aux Shanks est un jeu dangereux...
 
J'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire, je n'arrivais pas à accrocher. Cette histoire est beaucoup moins addictive que « Blackwater » et le côté surnaturel me manquait. J'ai quand même persévéré et j'ai très bien fait. Il m'a fallu quasiment 200 pages pour vraiment entrer dans l'histoire mais à partir de ce moment-là, je n'ai pas pu lâcher ce roman avant de l'avoir terminé. La plume de l'auteur est toujours aussi agréable à lire et addictive. C'est bien écrit, fluide et prenant. Les pages se tournent toutes seules, tellement on a envie de connaître le fin mot de l'histoire.
 
J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire. J'ai adoré voir le bien et le mal s'affronter. D'ailleurs, le mal n'est pas toujours celui qu'on croit, les apparences peuvent être trompeuses...
 
La galerie de personnages que nous offre Michael McDowell dans ce roman est fascinante. Au début, j'ai détesté tous les personnages, Stallworth et Shanks confondus. Plus j'avançais dans ma lecture et plus mes sentiments étaient mitigés. Les Stallworth, censés être des gens biens sous tout rapport, sont de vraies pourritures alors que les Shanks, qui représentent le mal et le vice ne sont pas si mauvais. On finit très vite par choisir un camp et honnêtement, ce n'est pas celui sur lequel j'aurais parié à la base...
 
J'ai vraiment adoré la fin, elle est juste parfaite ! Je ne m'attendais franchement pas à ça mais je ne pouvais pas espérer mieux !
 
Je tiens à souligner le travail éditorial des éditions Monsieur Toussaint, leurs livres ont toujours des couvertures magnifiques qui regorgent de détails. J'observe toujours leur couverture avant de commencer ma lecture et je m'y replonge après pour découvrir des détails qui m'avaient échappé. Elles sont splendides et extrêmement bien travaillées, elles donnent vraiment envie de découvrir les histoires qu'elles cachent !  

Encore une fois, je suis sous le charme de la plume et l'univers de Michael McDowell ! J'ai beaucoup aimé cette histoire et je lirai les autres romans de l'auteur sans aucune excitation !

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