vendredi 7 octobre 2016

"127 heures" de Aron Ralston

Synopsis :
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l'Utah. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. Pourtant, au fin fond d'un canyon reculé, l'impensable survient : un rocher se détache au-dessus de lui et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de
déshydratation et d'hypothermie, en proie à des hallucinations... 127 heures plus tard, comprenant que les secours n'arriveront pas, il prend la plus grave décision de son existence. S'il vaut survivre,
son seul espoir est de s'amputer le bras. Au-delà d'un récit d'aventure, au-delà d'un film qui déchaîne déjà les passions, 127 heures est le vrai témoignage édifiant d'un homme qui a su aller au bout de lui-même et reconquérir sa liberté coûte que coûte.

Mon avis :
Ce livre m'intriguait depuis des années mais je ne m'étais pas décidée à franchir le pas. J'avais peur que cette histoire vraie soit trop éprouvante pour moi et que je ne puisse pas en supporter la lecture. Pourtant, lorsque je l'ai trouvé dans la bibliothèque de rue de ma ville, je me suis facilement laissée tenter. C'était l'occasion ou jamais de découvrir ce récit sans culpabiliser de le laisser tomber si je n'arrivais pas à le finir. Je l'ai commencé peu de temps après. Malgré un sujet difficile, j'ai eu du mal à lâcher ce livre avant de l'avoir fini, j'en suis la première surprise...

Aron Ralston, un randonneur chevronné de 27 ans, décide d'explorer les gorges de l'Utah. D'habitude très consciencieux et prudent, il organise ses expéditions avec soin et donne à ses proches sa feuille de route, mais cette fois, il part faire sa randonnée sur un coup de tête, sans prévenir personne. Quelques heures après le début de sa randonnée, un rocher lui tombe dessus. En tenant de l'éviter, son bras droit reste coincé entre le rocher et la paroi de la crevasse dans laquelle il se trouve. Il a de quoi survivre pendant quelques jours mais les secours n'arrivant pas, il se voit contraint de s'amputer le bras après 127 heures de lutte contre lui-même...

Dès les premières pages, j'ai été happé par le récit. C'est très bien écrit, on a vraiment l'impression d'être avec lui au fond de cette crevasse. Les pages se tournent toutes seules tellement on a envie de savoir ce qui le décide à s'auto-amputer après 127 heures de calvaire.

Ce témoignage m'a fasciné. On se fait l'impression d'être des voyeurs, d'être spectateurs d'une histoire qui ne nous regarde pas. C'est malsain, c'est morbide, c'est pesant mais on ne peut s'empêcher de faire défiler les pages...

En lisant ce récit, on ne peut que constater qu'Aron Ralston a le cul bordé de nouilles. Quand il nous raconte son parcours, on découvre qu'il a déjà échappé de peu à la mort à plusieurs reprises et à chaque fois, il y retourne, frôlant même l'inconscience à certains moments.
A sa place, je ne suis pas sûre que j'aurai eu le courage de m'auto-amputer. Ce mec est couillu, c'est un vrai warior !

Je redoutais cette lecture et j'ai eu raison, parce que certains passages sont difficilement supportables. Malgré tout, on est fasciné par ce récit et on ne peut pas le lâcher avant d'en avoir tourné la dernière page. Je ne pensais pas avoir les tripes de le lire jusqu'au bout, mais la curiosité a été plus forte que le dégoût... Ce livre est une belle leçon de vie !

4 commentaires:

  1. Ah les sports extrêmes... certaines personnes sont incapables de vivre sans ce niveau élevé d'adrénaline!!!

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    1. C'est sûr, et pour lui, c'est vraiment à un niveau extrême...

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  2. J'imagine à quel point le récit peut être saisissant. Mais je suis une petite nature, je ne supporterai pas ;)

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    1. Je ne pensais pas non plus le supporter, surtout que certains passages sont vraiment beurk mais j'étais tellement "fascinée" que je n'ai pas réussi à le lâcher ;)

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