1937. Au manoir de Cravenmoore, en Normandie, la jeune Irène et son frère Dorian arpentent pour la première fois les couloirs interminables, les pièces interdites peuplées de marionnettes et d’automates, tout un univers étrange et fascinant… Sous l’oeil de leur mère, Simone, récemment embauchée comme femme de charge auprès du propriétaire des lieux, l’inventeur de jouets Lazarus Jann, les enfants redonnent vie à la vieille demeure. Mais leurs jeux et leurs rires réveillent bientôt quelque chose…
Une ombre maléfique, oubliée depuis vingt ans, qui ne demande qu’à faire à nouveau couler le sang…
Une ombre maléfique, oubliée depuis vingt ans, qui ne demande qu’à faire à nouveau couler le sang…
Mon avis :
Ayant beaucoup aimé les deux premiers tomes de ce cycle de la brume, je n'ai pas pu attendre plus longtemps avant de me jeter sur ce troisième et dernier tome, juste le temps de finir d'écrire ma précédente chronique. Bien qu'il me fasse très envie, je redoutais un peu cette lecture à cause de son thème, je ne suis pas une grande fan de tout ce qui est poupées, mannequins, automates, etc... Malgré tout, la curiosité a été la plus forte et j'ai passé un très bon moment avec ce roman !
Lorsqu'Armand Sauvelle est décédé en 1936, il a laissé sa famille de nombreuses dettes. Pour parvenir à joindre les deux bouts, sa femme va accepter un emploi de femme à tout faire auprès du célèbre inventeur de jouets Lazarus Jann. Irène et Dorian vont alors explorer la mason de l'inventeur qui regorge de coins sombres et poussiéreux, de pièces remplies d'automates et de marionnettes inachevées. Si cette exploration les ravit, ils sont loin de se douter qu'une ombre maléfique a été réveillé par leur joie de vivre et qu'elle compte bien bien replonger le manoir et ses habitants dans la terreur...
Dès les premières pages, j'ai été embarqué par l'histoire. La plume de Carlos Ruiz Zafon est toujours un plaisir à lire, bien qu'angoissante à souhait. C'est bien écrit, fluide, prenant, addictif et plein de rebondissements. On ne s'ennuie pas une seule seconde et malgré la boule au ventre qui ne cesse de grossir pendant notre lecture, on dévore ce roman page après page, sans pouvoir s'arrêter avant d'en avoir tourné la dernière.
Encore une fois, l'histoire m'a beaucoup plu, bien que je ne sois absolument pas fan des histoires qui tournent autour des poupées, mannequins, automates, marionnettes et autres... Ce sont des choses qui me mettent très facilement mal à l'aise et m'angoissent au plus haut point. Du coup, je me suis lancée dans cette lecture avec appréhension. L'auteur est très fort pour réussir à me faire lire des histoires de ce genre (il avait déjà réussi avec Marina il y a quelques années). Je ne peux pas dire que je n'ai pas eu la boule au ventre tout au long de ma lecture, mais il le fait toujours avec subtilité et brio.
J'ai beaucoup aimé les personnages même si j'ai eu beaucoup de mal à cerner l'inventeur de jouets Lazarus Jann. Je l'ai trouvé flippant à bien des égards, mais je ne suis pas très objective étant donné ma phobie... Irène et Dorian m'ont bluffé, leur courage est vraiment impressionnant. Je peux vous dire que je n'en aurai pas mené large à leur place. Hannah et Ismaël m'ont également beaucoup plu, même si j'en veux à l'auteur pour ce qu'il leur fait subir...
La fin est sympa et conclut parfaitement cette histoire. Malgré tout, je regrette un peu que l'on ait pas de vraies révélations sur la nature de l'Ombre. On se doute que cette ombre est la même dans ces trois histoires, mais aucun lien n'est fait directement. Je trouve cela un peu dommage, même si je peux comprendre que l'auteur ait voulu garder une part de mystère...
Bien qu'un peu moins apprécié que ces prédécesseurs de par son thème, j'ai quand même passé un très bon moment lecture. Cette trilogie était très sympa. J'ai adoré retrouver la plume si particulière de Carlos Ruiz Zafon, même si je regrette un peu que l'on ait pas plus d'explication sur l'Ombre...
Lorsqu'Armand Sauvelle est décédé en 1936, il a laissé sa famille de nombreuses dettes. Pour parvenir à joindre les deux bouts, sa femme va accepter un emploi de femme à tout faire auprès du célèbre inventeur de jouets Lazarus Jann. Irène et Dorian vont alors explorer la mason de l'inventeur qui regorge de coins sombres et poussiéreux, de pièces remplies d'automates et de marionnettes inachevées. Si cette exploration les ravit, ils sont loin de se douter qu'une ombre maléfique a été réveillé par leur joie de vivre et qu'elle compte bien bien replonger le manoir et ses habitants dans la terreur...
Dès les premières pages, j'ai été embarqué par l'histoire. La plume de Carlos Ruiz Zafon est toujours un plaisir à lire, bien qu'angoissante à souhait. C'est bien écrit, fluide, prenant, addictif et plein de rebondissements. On ne s'ennuie pas une seule seconde et malgré la boule au ventre qui ne cesse de grossir pendant notre lecture, on dévore ce roman page après page, sans pouvoir s'arrêter avant d'en avoir tourné la dernière.
Encore une fois, l'histoire m'a beaucoup plu, bien que je ne sois absolument pas fan des histoires qui tournent autour des poupées, mannequins, automates, marionnettes et autres... Ce sont des choses qui me mettent très facilement mal à l'aise et m'angoissent au plus haut point. Du coup, je me suis lancée dans cette lecture avec appréhension. L'auteur est très fort pour réussir à me faire lire des histoires de ce genre (il avait déjà réussi avec Marina il y a quelques années). Je ne peux pas dire que je n'ai pas eu la boule au ventre tout au long de ma lecture, mais il le fait toujours avec subtilité et brio.
J'ai beaucoup aimé les personnages même si j'ai eu beaucoup de mal à cerner l'inventeur de jouets Lazarus Jann. Je l'ai trouvé flippant à bien des égards, mais je ne suis pas très objective étant donné ma phobie... Irène et Dorian m'ont bluffé, leur courage est vraiment impressionnant. Je peux vous dire que je n'en aurai pas mené large à leur place. Hannah et Ismaël m'ont également beaucoup plu, même si j'en veux à l'auteur pour ce qu'il leur fait subir...
La fin est sympa et conclut parfaitement cette histoire. Malgré tout, je regrette un peu que l'on ait pas de vraies révélations sur la nature de l'Ombre. On se doute que cette ombre est la même dans ces trois histoires, mais aucun lien n'est fait directement. Je trouve cela un peu dommage, même si je peux comprendre que l'auteur ait voulu garder une part de mystère...
Bien qu'un peu moins apprécié que ces prédécesseurs de par son thème, j'ai quand même passé un très bon moment lecture. Cette trilogie était très sympa. J'ai adoré retrouver la plume si particulière de Carlos Ruiz Zafon, même si je regrette un peu que l'on ait pas plus d'explication sur l'Ombre...
Je ne connaissais pas du tout. Bon le côté marionnettes et poupées, c'est le genre de chose dont j'ai horreur ! XD Mais pourquoi pas, c'est intriguant :)
RépondreSupprimerExactement pareil pour les poupées et marionnettes, mais honnêtement ça se lit sans problème, même si on a la boule au ventre tout au long de la lecture...
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