Synopsis :
La Petite Sirène vit sous la mer auprès de son père le roi de la mer, de
sa grand-mère et de ses cinq sœurs. Lorsqu'une sirène atteint l'âge de
quinze ans, elle est autorisée à nager jusqu'à la surface pour
contempler le monde extérieur. Lorsque la petite sirène atteint enfin
cet âge, elle se rend à son tour à la surface où elle aperçoit un navire
avec un beau Prince (humain) de son âge. Une tempête se déclenche, le
navire chavire et le prince tombe à l'eau. Elle le sauve en le ramenant,
inconscient, au rivage. Mais une jeune femme surgit, la sirène
s'éclipse. Le prince, à son réveil, aperçoit la jeune femme, et pense
qu'elle l'a sauvé. La petite sirène s'en va. Surprise d'avoir découvert
que les hommes ne respirent pas sous l'eau et meurent très vite, elle
questionne sa grand-mère. Celle-ci lui apprend que les hommes vivent
bien moins longtemps que les sirènes mais qu'ils ont une âme éternelle.
La petite sirène veut, elle aussi, avoir une âme éternelle. Pour cela,
lui dit sa grand-mère, elle doit se faire aimer et épouser d'un homme.
Mon avis :
Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez à quel point je suis fan du travail de Benjamin Lacombe. Je me procure ces nouveaux livres dès leur sortie et les murs de chez moi ressemblent à une exposition consacrée à l'illustrateur. Je ne pouvais donc pas passer à côté de ce nouveau titre, d'autant plus que j'étais curieuse de découvrir la « vraie » histoire de la Petite Sirène. Je ne lui ai pas laissé le temps de traîner dans ma PAL et j'ai beaucoup aimé !
Tout le monde connaît l'histoire de la Petite Sirène grâce au dessin animé des studios Disney, mais qui connaît le véritable conte écrit par Hans Christian Andersen ?
Ce conte n'est pas que pure fiction, l'auteur y a mis beaucoup de lui, comme on l'apprend dans la postface. C'est super intéressant de découvrir ce qui se cache dans ce conte, notre lecture n'en est que plus bouleversante.
Les illustrations de Benjamin Lacombe sont sublimes et bien que je ne sois pas fan du rose fluo employé ici, je comprends le parti pris par l'illustrateur. Le rose est réservé aux filles, le bleu aux garçons, on pensait la Petite Sirène fille mais elle semble être un subtil mélange de masculin/féminin d'où le joli violet de sa queue. Grâce à ces magnifiques illustrations, le conte prend une nouvelle dimension et renforce le fait que la Petite Sirène n'est autre que Andersen lui-même, la ressemblance est frappante.
Cette histoire est tellement plus qu'elle n'y paraît, elle est belle et émouvante mais aussi d'une tristesse infinie. Cet amour non partagé nous brise le cœur autant qu'à la Petite Sirène. C'est une lecture que je ne peux que vous recommander. Merci à Benjamin Lacombe de l'avoir sublimé !
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